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52 femmes entrepreneuses

Voici mon projet photographique personnel de l’année 2023. Chaque semaine je vous présente un portrait de femme qui s’est lancée dans l’aventure d’entreprendre.

J’ai quitté le monde de l’ingénierie pour celui de l’entrepreneuriat. Les deux ont en commun d’être majoritairement masculins. Alors j’ai eu envie de mettre en lumière ces femmes audacieuses, dynamiques et déterminées à créer la vie qu’elles souhaitent.

Ces femmes ont des histoires, des raisons d’entreprendre et des parcours variés. Au travers d’un portrait par semaine, je vous montre leur quotidien et raconte leurs histoires.

Chaque semaine, je vais à la rencontre d’une nouvelle femme entrepreneuse. Je me sens particulièrement emplie de joie lorsque je rencontre une nouvelle femme qui m’a été recommandée par une femme dont j’ai eu la chance de faire le portrait. 

Cette semaine, c’est grâce à Audrey Marcelino que j’ai rencontré Sophie Tran, créatrice de l’agence de communication digitale et webmarketing Calissi, et de la communauté Lyon Can Do It. Son histoire est remplie de petits pas qui l’ont menée vers de grandes choses. 

Je n’avais pas imaginé entreprendre photographe-lyon-femmes-entreprise

À la sortie de ses études en marketing, Sophie a rejoint une agence dans l’Ouest lyonnais. Premier poste peu épanouissant puisqu’elle n’appréciait pas vraiment les missions qui lui étaient confiées, et que les conditions de travail pesaient beaucoup sur sa vie personnelle. Son manager lui imposait notamment une pause déjeuner de 2h, ce qui l’empêchait de rentrer chez elle en évitant les bouchons le soir. 

Le hasard lui a fait rencontrer une jeune créatrice lyonnaise qui avait des difficultés à se faire connaître…

De l’importance de trouver du sens

Après une période à essayer tant bien que mal à s’accommoder de ces conditions, Sophie a trouvé au travers de cette rencontre l’occasion idéale d’utiliser ces 2h quotidiennes de manière utile. Elle crée alors patiemment le site web Lyon Can Do It, et anime la communauté associée pour mettre en valeur les créateurs et entreprises lyonnaises. Au départ, c’est elle qui part à la recherche de créateurs dont elle apprécie le travail et leur propose de les référencer de manière bénévole. 

Quelques mois plus tard, une nouvelle créatrice souhaite lui confier sa communication sur les réseaux sociaux et son référencement naturel. Sophie, encore salariée décline timidement puisqu’elle n’a pas de société pour accompagner des clients, et n’imagine pas quitter le salariat. En échangeant avec son conjoint, celui-ci l’a alors encouragée à se lancer. Quitte à ce qu’elle ne se plaise pas dans son travail, autant le quitter pour un projet qui l’intéressait. Sophie a pris conscience qu’elle n’avait rien à perdre à essayer, et pourrait retrouver du travail si son projet n’aboutissait pas. Elle a alors négocié une rupture conventionnelle et quitté son employeur. 

Créer son agence de communication digitale

Suite à son départ, elle a directement commencé à monétiser Lyon Can Do It par un système d’adhésion annuel pour les créateurs qui souhaitaient être référencés. Malgré son indemnité chômage, elle a immédiatement travaillé comme si elle n’en disposait pas, notamment en se faisant rémunérer ses prestations. Se faire payer sans attendre lui a permis d’éviter de paniquer à la fin de son indemnité et d’avoir déjà de la visibilité sur son activité.

Sophie a vite compris qu’elle aurait besoin de s’entourer pour faire décoller son activité. Elle craignait de se retrouver seule avec son projet, et a donc pris le contrepied de cette solitude en s’investissant dans des soirées et rencontres entre entrepreneuses. Elle y tisse des relations amicales précieuses et soutenantes, dont Audrey Marcelino.

Bien plus disponible, elle apporte alors de la visibilité à ses créateurs via l’annuaire de son site, les réseaux sociaux mais également au travers de marchés de créateurs en physique. C’est d’ailleurs l’Hôtel-Dieu qui intéressé par son concept lui a proposé d’accueillir ces marchés de créateurs. Elle a également été sollicitée pour mettre en place un Corner aux Galeries Lafayette de la Part-Dieu dans lequel les créations de ses clients sont mises en valeur et commercialisées. 

Des rencontres porteuses pour Sophie et son entreprise

Ses deux années d’efforts lui ont permis de se faire connaître. Aujourd’hui négociatrice hors pair, elle partait initialement de loin. Sophie s’est entourée pour acquérir du soutien et se former notamment pour aborder des négociations auprès de Sabrina Sallouh. Après avoir sollicité des lieux pour offrir de la visibilité à ses créateurs, ce sont maintenant des lieux qui la contactent pour lui proposer de créer des animations dans leurs locaux. 

Sophie s’épanouit dans son aventure entrepreneuriale et ressens un besoin de se renouveler sans cesse. Sa curiosité et son ambition l’ont amenée à s’associer à une amie pour créer un guide de leurs coups de cœurs lyonnais en auto-édition vendu maintenant dans la France entière,  « Lyon, Pour un week-end ou pour la vie ». 

Une fois passée la peur de se lancer, l’entrepreneuriat aura apporté à Sophie beaucoup de liberté pour gérer son quotidien comme elle le souhaite. Elle se sent épanouie car chaque rencontre et chacun de ses projets la font vibrer.

Histoires d’entrepreneuses

Et vous, qui sont les entrepreneuses qui vous inspirent ? Taggez-les sous ce post, ça leur fera plaisir 😉 Et qui sait, peut-être auront-elles leur place dans ce projet ?

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